Renault, constructeur automobile au service des sapeurs-pompiers

7 novembre 2018
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La sécurité est certainement le facteur le plus important dans la circulation routière. Dans ce contexte, l’évolution technique très rapide des véhicules et le nombre croissant de véhicules électriques placent les équipes de secours et de sauvetage face à de nouveaux défis. Depuis près de dix ans, ce sujet est au centre des réflexions de Renault sur la sécurité routière, dans une approche concrète et pragmatique, du développement des véhicules jusqu’à la coopération avec les sapeurs-pompiers. Un exemple: En octobre de cette année, une formation nationale pour les spécialistes des corps de sapeurs-pompiers de toute la Suisse s’est déroulée à Montheron, près de Lausanne, organisée par la Fédération suisse des sapeurs-pompiers, le Service de protection et sauvetage Lausanne (SPSL) et Renault.
Chaque voiture est différente, tout particulièrement dans le cas d’un accident, lorsque des personnes doivent être sauvées ou en cas d’incendie de véhicule. Les nouvelles technologies, et en particulier les véhicules électriques ou hybrides avec leurs batteries à haute tension, exigent des équipes de sauvetage et de secours un savoir-faire spécifique pour éteindre un incendie ou secourir les passagers avec efficacité.

Renault, pionnier de l’électromobilité, a identifié dès le début ce nouveau défi. Parallèlement à l’introduction sur le marché de ses véhicules 100 % électriques, tels que Kangoo Z.E., ZOE, Twizy et tout récemment Master Z.E., l’entreprise a développé les compétences et le savoir-faire nécessaires pour éviter d’exposer non seulement les personnes dans le véhicule, mais aussi les équipes de secours, à des risques supplémentaires lors d’une collision ou d’un incendie.

S’occupent entre autres de ce thème Claire Petit Boulanger, Experte en Sécurité Routière chez Renault, et le lieutenant-colonel Christophe Lenglos, sapeur-pompier professionnel dans le département des Yvelines (France) détaché chez Renault depuis 2018 comme Conseiller Technique Interventions d’Urgence sur Véhicules.

Claire Petit Boulanger: «Nous sommes à la disposition des corps de sapeurs-pompiers et des équipes de secours dans toute l’Europe, pour transmettre très concrètement notre expérience et l’expertise que nous avons pu acquérir sur le thème de l’électromobilité et de la sécurité au cours des années passées. Dans ce but, nous mettons à disposition des sapeurs-pompiers des véhicules récents, qui seront ensuite détruits à des fins de formation.»
C’est ce qui s’est produit les 17 et 18 octobre à Montheron près de Lausanne. Près de 70 spécialistes des sapeurs-pompiers de toute la Suisse ont participé à une formation sur le sauvetage sûr et efficace de personnes lors d’accidents avec des véhicules électriques.

Sous la direction et selon les instructions de spécialistes du corps des sapeurs-pompiers professionnels de Lausanne, les participants se sont exercés à suivre la procédure correcte pour éteindre un véhicule électrique en feu. Grâce à une Renault ZOE préparée par le constructeur, les spécialistes ont pu montrer de façon très pratique l’intérieur d’un véhicule électrique moderne et la technique spécifique qui s’y trouve. Au cours d’un autre atelier, les participants se sont exercés à désincarcérer les occupants de véhicules accidentés sur des Clio IV, Mégane IV, Scénic IV et Captur, en découpant la carrosserie de véhicules de formation, également fournis par Renault.

Dans le cadre d’un partenariat entre le Groupe Renault et le corps des sapeurs-pompiers français, un officier du corps des sapeurs-pompiers professionnels est détaché chez Renault depuis 2018 comme conseiller permanent en matière de sécurité tertiaire, que ce soit au niveau du développement de véhicules au sein de l’entreprise que pour la formation des sapeurs-pompiers eux-mêmes. Ce dernier était bien sûr également présent lors de la formation. Le Lieutenant-colonel Christophe Lenglos: «Nous saluons vivement le fait que Renault accorde non seulement de l’importance à la sécurité de ses clients par ses innovations, mais aussi à celle des sapeurs-pompiers en intervention dès la conception des véhicules.»

Christophe Lenglos prend l’exemple de ZOE pour montrer l’une de ces solutions: «On sait que les batteries lithium-ion en flammes ne peuvent être éteintes qu’avec de l’eau. Mais souvent, les équipes d’extinction n’ont pas accès à la batterie des véhicules électriques. Renault a résolu ce problème sur ZOE grâce à une ouverture, fermée en conditions normales, qui s’ouvre à haute température et permet ainsi l’apport direct d’eau pour éteindre l’incendie.»

Sécurité pour tous
La sécurité est au cœur des préoccupations de Renault, dès la conception des voitures, que ce soit au niveau de la sécurité passive (protéger les passagers avec des systèmes de protection innovants), ou de la sécurité active (prévenir les potentiels accidents et corriger les éventuelles erreurs de conduite avec des systèmes électroniques d’aide à la conduite). À cela s’ajoutent la sensibilisation des conducteurs aux avantages d’une conduite sure et souveraine, et bien sûr l’aide au sauvetage.
Claire Petit Boulanger: «Dès l’étape de développement des véhicules, Renault pose de solides bases afin d’assurer les conditions techniques nécessaires à un sauvetage réussi. Dans ce cadre, les retours d’information des sapeurs-pompiers jouent également un rôle important. À cela s’ajoutent des formations pro-actives des sapeurs-pompiers, tout comme la mise à disposition de véhicules et de matériels pour s’exercer. Pour la seule année 2017, 700 véhicules des gammes Renault et Dacia ont été utilisés dans ce but dans toute l’Europe.»

Walter Pfammatter, directeur adjoint de la Fédération suisse des sapeurs-pompiers FSSP et chef rédacteur de 118 swissfire.ch, co-organisateur de cette formation, renchérit: «Pour les spécialistes des corps de sapeurs-pompiers, la collaboration entre la Fédération des sapeurs-pompiers FSSP et Renault est particulièrement précieuse. Dans ce cadre, nous pouvons développer une compétence commune et échanger nos expériences, ce dont tout le monde profite en fin de compte. Mais le dialogue et les échanges contribuent surtout à ce que les secours et les sauvetages puissent se faire avec efficacité et une meilleure sécurité – et c’est cela le plus important pour nous.»
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